dimanche 16 décembre 2007

m-e-d-i-a

C'est comme un reportage au 20h qui constate que les médias sont de plus en plus alarmistes en montrant une sélection des images les plus choquantes de moment si vite qu'on a du mal à les démeler.
J'ai un peu peur. Comme si on était au dessus de la vague et que tout allait nous tomber dessus en même temps. Enfin, sur les autres, parce que moi, quoiqu'il arrive, ça devrait aller.

Le pays le plus puissant du monde est gouverné par un idiot.
La France est en perte de vitesse, de puissance, de culture, de tout, et on n'a toujours pas d'Europe.
Il y a des gens dans les rues, des gens dans la précarité, ce mot absurde qui ne signifie rien, des gens qui souffrent, qui manquent de choses simples, un toit, du chauffage, à manger, du travail, et toute l'élite de la nation, tous les grands coeurs du pays n'arrivent pas à les leur donner.
Tous les étés, les Royaumes du Nord perdent en moyenne 63 000 km de superficie, et cet été, ils en ont perdu 1 700 000 km. Comme c'est un cercle vicieux (moins il y a de glace, plus ça chauffe), je pense qu'on a atteint le point de non retour du réchauffement climatique, le moment où la machine s'emballe, vous savez, dans les sinusoidales en physique : on passe d'un état d'équilibre à l'autre si l'on réussit à dépasser un certain seuil. Adieu, Blangladesh.
Enfin, la crise qui s'attaque à l'économie... Ils la comparent à la crise de 1929. Il paraît qu'ils comparent toutes les crises à 29. Vous vous souvenez, les longues files de silouhettes grises qui font la queue pour la soupe, dans vos livres d'histoire...
Tous ces gens, les réfugiés climatiques et les "personnes qui tombent dans la précarité", ils vont faire comment?

Alors, voilà, ce soir, j'ai un peu peur, je suis un peu pessimiste. Mais on a attendu très longtemps la troisième guerre mondiale et on continuera surement de l'attendre...

vendredi 30 novembre 2007

Je suis trop fatiguée, il ne faut pas écouter ce que je dis.


Quand j'étais petit, vers 8 - 9 ans peut-être, une de mes craintes, précise et récurrente, c'était de me réveiller un matin, de me rendre compte que j'avais 5 ans, que j'avais rêvé ma vie et que tout était à recommencer.
Mais j'avais tort d'avoir peur de cela, ce qu'on a fait, on peut le refaire. J'ai 5 ans, je rentre en 6e, et je ne sais pas écrire.

Il y a le maquillage et la théorie de l'attachement.

Qui s'accélère comme la valse.
La valse à mille temps.
Et puis, le silence se fait dans un bruit de détonation. Le calme reflux de l'Océan.
Quelque part, dans Paris. Il y a les quais de Seine, le soleil, la rivière de diamants et - il y a des moments où j'ai envie d'écrire


qu'il n'y a pas de réponses, qu'il n'y a que des moments où il n'y a plus de questions



je sais depuis déjà que l'on meurt de hasard
en allongeant le pas

mercredi 21 novembre 2007

éMue

Aujourd'hui, j'ai eu mon premier cours de médecine.

Avec un vrai prof, avec un vrai médecin, avec un vrai humain, tout à la fois. Qui ouvre des perspectives. Des boulevards même. La complexicité, les difficultés, l'intêret de la médecine.
Il paraît qu'il faut aimer les maladies, et aimer encore plus les malades, pour être clinicien. Il paraît plein de choses magiques. Lui, il avait pas le nez collé sur le microscope, glué sur les articles médicaux, sur les noms barbares...

"Médecine : Science des maladies
Arts de malades
peu de personnes peuvent se targuer d'être les deux à la fois, artistes et scientifiques."

Il nous a parlé de relation médecin malade, mais avec des vrais mots, des mots français, des mots qui ont du sens, du pouvoir.
Il nous as dit que seuls les soignants et les bourreaux utilisaient le terme "patient" pour parler de leurs clients.

L'amphi était bourré, et les gens on applaudi. Il a finit 30minutes en retard, mais jcrois que personne s'en ait rendu compte.



J'ai eu mon premier cours de médecine ^v^

dimanche 18 novembre 2007

Rue89 : Sa Majesté met la main sur la presse. Je suis sur le cul, je comprends pas comment on en arrive là. Vous qui avez le nez dans l'histoire, les révolutions, républiques et démocratie, les rapports de force... j'aimerais bien être papa, pour avoir des explications, des opinions et des prévisions justes sur ces problèmes. Je lui demanderais. Cela me donne envie d'étudier l'histoire et tout, mais je sais que ça m'interesse pas assez. Jfinirais ptet par me connaître.

Sinon, je vais bien. Lustucru.
Je ne travaille pas, et ça devient embêtant.
Tralala.
Sarko. (grosse grimace dégoutée)


:)

samedi 10 novembre 2007

Comme elle a fait des progrès, la petite fille de 7 ans qui hurlait tapait du pied et se roulait par terre dans la cuisine de Fontenays, la gamine de 4e qui prenait la mouche et partait en boudant, blessée, et qui ralait des heures entières parce qu'elle se trouvait en voyage avec ses parents... Sans réussir, comme Pierre, à obtenir ce que je veux tout en étant agréable à tout le monde, j'ai pu inverser la situation et laisser ma mère, trépignante et impuissante devant le fait accompli : je ne pars pas à San Francisco avec eux.
Et pourtant parfois, absurde et ridicule, surgit la gamine énervée...
Dans les deux sens? non, dans mon sens, pour repayer toutes ces choses que tu ne soupçonnes pas, dans mon sens, pour ne pas être celle qui souffre, dans mon sens, froidement et cruellement, dans mon sens, pour être la plus forte.
J'ai tort, je le sais, et je m'en fous.

mardi 9 octobre 2007

aZote

Si je me lève, je vois la tour eiffel qui pétille sous la pluie, le nez dans le brouillard. J'ai internet, dans ma piaule. Et une casserole orange, un couteau vert pomme, une collection de colliers qui me fait moi-même rêver ... et ce soir, j'ai le moral dans les chaussettes. Chaussettes douloureuses par ailleurs et pour d'autres raisons. J'entends la pluie sur le toit, comme à Fontenay, quand je dormais dans le grenier.
Croyez vous aux réponses?
Je suis encore perdue. A croire que je ne retrouverais plus jamais le nord. L'ouest plutôt.
Cernée de questions ; je n'aime pas mes attitudes.
J'ai envie de prendre le train.
Quelle est la plus importante, la souffrance physique ou moral? Est-ce qu'on peut vraiment faire quelque chose pour la souffrance morale?

...

...
n'est ce pas?

mercredi 19 septembre 2007

6H15

6H15. Vous dormez tous encore, profondément, comme des anges. Ou des enfants. Il fait froid. J'ai déjà enfourché mon vélo. Drôle de Paris. Le ciel est noir, mais on ne croit pas à l'existance d'étoiles. La lumière est éteinte dans le parc de jeu, comme chez Gibert. On n'a laissé allumé que les loupiotes des sorties de secours.
C'est le monde de la nuit. Les clodos sont là, debout, ils discutent devant le luxembourg. De jour, ils sont toujours assis ou allongés. Silencieux.
C'est le monde des éboueurs, des livreurs et des boulangers. Les odeurs portent.
On a éteint la lumière, et Paris est déserté. J'ai croisé, de chez moi à Saint Michel, en passant par le boulevard, une voiture et un bus. 4 ou5 camions à l'arrêt. Quelques personnes dans le bus, sur le quai du metro. Surtout des hommes. Les yeux grands ouverts, fixes. Sans expression. Et un passant frileux, qui marchait à grand pas.
6H15. Vous dormez comme des anges, dans la chaleur de vos couettes. Le vent gicle, racle la gorge sous un ciel sans étoile.

Apologies

Je me présente des excuses. Je n'aurais pas du arrêter de prendre les photos, quand je bombarde, ya des trucs bien qui arrivent. Et je devrais regarder mes photos après les avoir prises.

En cherchant une photo pour le post ci-dessus (j'ai pas trouvé) je suis tombée (aïe) sur les photos de Séville, de Pacques de terminal (2006) et j'ai fait de chouettes découvertes.

Ellie

Aimée

la Bien Nommée

la Vierge Marie

Eden

Green

dimanche 9 septembre 2007

Bénis soient les livres.

De tout coeur, avec beaucoup de ferveur. Bénis soient les livres, et leurs auteurs, mes potes, et leur farandole de personnages, qui m'accompagnent et peuplent mes rêves.
Je ne sais pas bien le dire, mais je le pense.

Bénis sois-tu aussi, mon rayon de soleil, et toi qui explique tout, et toi, même si tu ne comprends rien, et toi, qui montre tellement de confiance...

je m'arrache trop de cheveux / ils me laissent partir, finalement, à portée de wifi, toujours, mais tout de même... /en espérant que je saurais jouer / alala les filles, la communication... je ne nous félicite pas... / si vous saviez comme j'ai hâte, comme j'espère, si c'était cela, que ce serait bien ! / pêle-mêle, je l'ai dis, c'est tout mélangé dans ma tite tête / les livres.. comment peuvent-ils être si vivant, si réels, si touchants, tous ces personnages qu'un coup de crayon a dépeint.. on connait d'eux, quoi, une partie de leurs pensées, paroles et actes, et pourtant ils existent, plus tangibles, plus vivants, plus humains, que mes invisibles voisins.. Ce sont nos pensées, paroles et actes qui nous définissent. Ils existent, si réels dans mon esprit.. / une chambre sous les toits, avec le bruit de la pluie, les soleils couchants, le phare aussi, avec vue sur ciel et terrasse en rêve.. avec ma solitude et ma musique, assez petite pour que je puisse la chauffer entièrement... une chambre chez moi, sans que je n'en renie rien / je vous inviterais ;)
eh, toi, remarque que c'est un post pour te plaire, ya pas écris peur panique dedans.

vendredi 31 août 2007

bulletin de santé

kératinite : lésion de la cornée, fluo positive (i.e. visible par l'ophtalmologiste quand il m'a mis dans l'oeil une goutte qui rend la vie jaune) ; traitement : gouttes dans les yeux, arrêt du port des lentilles pendant huit jours, changement de lentilles éventuellement ; cause : allergie ou port des lentilles.
cornée : tissus conjonctif fibreux bi-polaire, fibres de collagènes extrèmement organisées, toutes celles d'un même plan sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux fibres des plans sous-jacent et sub-jacent, cette extrème organisation permet de la passage de la lumière sans la déformée. absence de vaisseaux sanguins et de cellules. bordée sur la face antérieure et la face postérieure d'un épîthélium de revêtement.

Je ne suis pas en forme, et ça n'est rien pour arrangé les choses. Je ne peux plus porter mes lentilles... Lise sans lentille... Je n'aurais pas de nouvelles lunettes avant une semaine, d'ici là, c'est le noir, le flou...


la peur panique

mardi 28 août 2007

Challenge

[Je ne sais pas exactement ce qu'il y a sur ce blog, si ce sont les moments de trouble, ou de reflexion, ou les questions lancées en l'air en espérant que quelqu'un les ramasse - une manière de mettre les choses au clair dans ma tête, quand je suis dans le brouillard?]

L'année prochaine - grande inconnue - mes pensées s'agitent autour d'elle depuis quelques semaines, comme des abeilles... Mais chacun ses problèmes n'est ce pas? C'est comme ça que je raisonnais : un seul objectif, j'ai besoin de ça ça et ça pour y arriver, le reste, on s'en fout. Bien sur, cela n'a pas marché comme ça..

Moi j'ai un problème : j'aurais 15heures de cours par semaine, et des vacances toutes les 6semaines, ce qui me semble extraordinaire. Alors je vais faire quoi, des 45heures restantes, qui se trouvent normalement employées... je crois que je vais reprendre le cheval, finalement, en plus de tout.

Voilà, j'ai un problème, c'est L'Ennui.

L’Ennui.. Peur de finir comme elle, comme lui, peur – déjà – de la retraite, peur que le métier de médecin ne me plaise pas, peur de m’ennuyer.

Does this idea ever come to your mind : that your cat, this beloved warming teddy bear that has done you less harm than any other people you know, my Mina, your Toots, were unhappy because of you? bored in that big appartement of yours that can’t replace a garden?

L’Ennui. Je ne me suis jamais demandé quel était exactement sa puissance destructrice, ou si elle concernait d’autres gens que mon petit moi – my mum fully answered those questions – je m’ennuyais tant, quand j’étais petite… une fois que j’avais lue mes 50pages quotidiennes, je m’ennuyais tellement… j’ai même écris un poème dessus, sur l’ennui qui rampe au dessus des murs… si je le retrouve…








too bad, pas de dates… mais j’étais encore à Fontenay, donc… et… sté en 6e ou avant, mais pas longtemps avant je pense. et dire que je me trouvais si grande, en ce temps là.. et finalement, je me retrouve à nouveau en face de Mr. l’Ennuis, et pas plus avancée qu’avant.

lundi 16 juillet 2007

The Bubble

De l'eau sur le feu. Elle fait des bulles, elle bout. De l'eau froide, qui s'agite, incandescente. Froide.
Dans la poitrine, là, j'en tremblais, de l'eau incandescante, bouillante et froide, un sentiment pur, liquide, aucun mot dans la tête, rien, du vide, cela sonne creux. De la colère pure, liquide. Appliquée à rien, sans objet, sans raison, juste de la colère. Je ne n'en veux à personne, et il n'y a rien à faire, pas de mots, pas de raisonnements. Juste de la colère, incandescante, brulante. Les poings serrés. J'en tremblais. Et les yeux qui se ferment tellement fort que des larmes en coulent, découlinent, sans aucun interêt. Je m'en fous. Je me fous de tout. Les larmes, en désordre, essuyées d'un geste rageur avant qu'elles n'atteignent la bouche - c'est salé, je n'en veux pas. Colère liquide, de l'eau qui bout dans ma poitrine, des bulles, les ongles enfoncés dans les poings, je tremble - colère.
Personne ne m'a jamais vu en colère, pas même moi. Si j'avais su où la diriger ma colère...

En vrai, elle se serait effondrée, brisée comme une vague sur une digue, explosée. Et puis je suis sortie du cinéma, il a bien fallut s'arrêter de pleurer, arrêter de concentrer, focaliser cette colère, ils n'auraient pas compris. Et machinalement, par les rues bizzarement fraîches, reprendre un chemin, toujours brûlante, tremblante de colère. Esseulée.

Et puis, juste enervée. Mais la colère est toujours là, elle peut ressurgir à tout moment,il suffit de penser aux images. Je ne veux même pas savoir ce que c'est, que cette colère.


°°°°°


Crise de nerf, je ne voulais pas parler.
Une robe fraîche comme de l'eau sur mes paupières, comme le bruit d'un ruisseau.
Les maisons sont vieilles, délabrées, il paraît. Mais la ville est belle, très belle, avec ses maisons jaunes et le ciel bleu, écrasée de chaleur et pourtant pleine de l'entousiasme des festivaliers. Elle est très belle, je vous dis.
Avec la chaleur, la torpeur, c'est impossible de ne pas s'endormir.


°°°°°

The Bubble, par le réalisateur de Tu marcheras sur l'eau. Allez le voir. Et n'attendez pas que je vous prennes par la main, s'il vous plait.

jeudi 5 juillet 2007

Her Way

fight club and V for Vendetta
petite leçon de philo en deux modules.

vous ne voulez pas être dieu le père

et la solitude? le désespoir?
grandir?

mardi 26 juin 2007

jvais t'étriper

Je n'ai pas assez dormi, depuis trop longtemps. Alex m'a réveillé, et vous pouvez pas savoir à quel point je lui en veux.
Maintenant, je suis crevée, et donc hypersensiquack.
J'ai peur, pour mes résultats, j'ai peur... Spa la boule de feu dans le moelleux du ventre, comme en Grèce, c'est deux neuds plats dans le haut du ventre, coincés entre les poumons, le coeur et l'estomac...Ca va ca vient, comme l'épée de Damoclès - heureusement, je n'aurais jamais de pouvoir. Pas trop d'argent non plus, je n'en ai pas trop l'utilité (assez pour vivre tranquilou, entendons-nous bien lulu).

De toutes façon, il ne faut pas se faire de soucis, ce que les Hommes ne détruisent pas, le temps le fait.
Si vous saviez comme j'ai l'impression d'avoir chandie, en ces quelques mois...
****************************** hihi
J'ai l'impression que ma grand mère, à 80ans, a toujours rien appris.. je trouve ça bizarre. Pourtant, je l'aime bien ma grand mère, et normalement elle est intelligente - vous croyez que Grand-Père, lui, a appris?
Ya quelques mois, j'étais assez choquée d'apprendre que ce qui interessait mon père, sté le boulot (et pas moi !! visez le traumatisme). Maintenant, je le comprend.

Et si je peux me permettre de vous donnez un conseil : observez, c'est bien, c'est cool, mais si on ne force pas la vérité hors de nos observations, ça sert pas à grand chose. Il faut lire entre les lignes, examiner ce qu'on peut déduire, pas seulement ce qu'on voit. Tant de choses que j'aurais pu savoir, tant de questions que j'aurais du poser.

[...]
Et tant pis pour les princes charmants, tant mieux pour moi?

Avignon :)

lundi 11 juin 2007

Retour


Je suis revenue. D'abord, le ciel gris qui écrasait la moitié de la france a plombé mon moral. Ensuite, il y a eu cette sombre reflexion : le temps se répète effectivement, dans les oscillations de ma cellule familiale, les changements de rythme, d'humeur, orchestrées en mère majeur. Et je rentre dans la danse, tenir ma place, ce rôle que je connais par coeur, je me glisse à nouveau dans la case étroite et rigide qui contient mon moi. Mécanique implacable qui répète ses mouvements, ses stress et ses soulagements, ses tensions, ... le temps qui tourne en rond

Je suis revenue. J'ai pu bénéficier d'un point de vue presque extérieur sur le stress, la tension des résultats. Mon pierre, celui qui est tellement fort et ne pouvait qu'être qu'admis, parce que c'est pierre, est sous admissible. J'ai pu voir le stress, puis cette réaction indéfinissable dans le ventre quand on a les résultats - la même qu'à la rhumerie samedi dernier, bizzarement - j'avais cette sensation étrange dans le ventre, comme si le sol cédait sous le poids de mes tripes, qui n'en finissent pas de perdre lentement l'équilibre sans jamais tomber, et dans le même temps, aucun jugement, rien, aucune pensée personnelle - et un peu plus tard, mon esprit égocentrique se propulsait quelques semaines plus loin, dans mon stress à moi, et cette peur absurde, d'être déçue... et j'ai l'impression que la pression n'a jamais été relachée, et que veille mon stress, en permanence, même quand je suis détendue, il est toujours vigilant, éreintant...

Enfin, les 8 mails, dont 5 demandaient ma contribution active et mon énergie, alors même que je suis vidée, et les blogs, qui au lieu de ... d'avoir une conséquence positive, me laissent les yeux écarquillés par l'incompréhension, et l'esprit découragé de vous connaître si peu, après tant de temps. Tout cela est beaucoup trop compliqué. Mais je veux bien des explications, mesdemoiselles, s'il vous plait...

et dîtes, elle est où ma maison?

dimanche 27 mai 2007

Oscillante

Ecoutez bien les paroles...

jeudi 24 mai 2007

Do You Think

Est ce que tu penses qu'on peut se faire une carapace inviolable?
Non
Est ce que tu penses qu'on peut se retourner vers soi comme un double ironique, critique et destructeur?
Non
Est ce que tu pense qu'on peut s'éloigner, arrêter, se séparer?
Non
Est ce que tu penses qu'on peut réparer, au fur et à mesure?

Est ce que tu penses qu'on peut


[Et oui, à cette heure tardive, c'est encore cela qui me préoccupe.
I've made an error. Heavy one. Il faut pourtant que je trouve une solution.]

lundi 14 mai 2007

Chatoiement

regarder passer les trains, le temps, les notes de musique, regarder avec attention les pensées qui se cantent et se décantent. prendre son temps, même au monoprix.

demain, je vais être dans le hall d'aéroport d'Orly, le tout gris et drôlement circulaire, et ça me fait super plaisir d'avoir à attendre deux heures en si bonne compagnie

pis de déambuler dans Barcelone, dans les rues tordues, au milieu des xuxos et du catalan, à l'ombre de la sagrada familia, juste déambuler, pour le plaisir

barcelone, l'égale de venise pour moi... ou plutôt, la basilique saint marc, la sagrada familia, la mosquée de cordoba, le bayon, les rochers de kervillen, peut-être les rues de new york, notre dame ou les quais de seine, et quelques autres lieux, dispersés dans le temps, dans l'espace, dans les gens et dans mon moi, où on garde la tête dans les étoiles, où je suis en harmonie avec mes pensées et où mes pensées sont en harmonie avec le monde, ou la vie, ou le temps, ou les trois à la fois - ptet que c'est le beau de baudelaire, le cortège d'âme de platon (aristote?)... ou pas


sté dur la p1. Mais j'ai jamais autant savouré mes vacances. Je crois : les dernières vacances sont passées, je n'en profite plus depuis quelques mois... Savourer le temps qui passe. Comme un chat. Exactement. le gros chat qui s'étire en ronronnant, qui dors au soleil, qui se promène de son pas chaloupé. Mon Chat.

jeudi 10 mai 2007

p1 power


Voilà, une année sur une étagère. En espérant, non, en croyant assez fort pour que cela soit le cas, que ce sera la seule. Une seule p1. Dur comme fer.
Je suis trop surbookée pour regarder passer le monde, pour révasser.
Je suis en vacances.
Je me suis coupée les cheveux, j'ai acheté des fringues et les vendeurs étaient sidérés que je fasse un 42 sans être depressive, j'essaye de ranger ma chambre, en attendant de pouvoir l'emmener ailleurs, dans une piaule à moi qui ne dirait que moi...
Cinq mois c'est long, c'est comme une immense page blanche déroulée, une plage de temps plus immense que toutes celles que j'ai connues (cela représente quand même pour l'instant un quarante - troisième de ma vie), comme un infini à meubler... Comme un étagère vide, qu'on pourra remplir des livres qu'on veut, de BDs, de livres d'art et de romans, ceux qu'on aura envie d'acheter.
Une grande plage blanche, comme Baluden, à marée montante, une grande plage que la mer recouvre peu à peu...
Et moi, je suis en vacances, pleine d'energie, d'entrain... je n'arrive pas trop à l'exprimer, et ça n'a aucune importance... Je suis en

V

A

C

A

N

C

E

S

!!

Et allez sur rue89!

lundi 23 avril 2007

Guns vs Books


J'ai vu Lord of War en fançais, je suis sure qu'en anglais ça a beaucoup plus de gueule mais bon...
Je suis sure qu'un jour, sur Terre, il n'y aura plus de guerre. Mathématiquement, pour n tend vers l'infini, il n'y a plus de guerre.
Biologiquement aussi (hihi) : les gens qui font la guerre meurent. Darwin et la sélection naturelle, ça marche pas qu'en médecine : la paix donne un avantage naturel, l'éducation donne un avantage naturel : la moyenne d'âge dans les pays Occidentaux est de 85ans, elle est à 23 dans certains pays d'Afrique.
Les armes nucléaires, me direz-vous, mais pour l'instant, dixit Youri, les armes de destruction massive, ce sont les Aka, les bombes thermonucléaires sont dans leur sillot. Les Akas et le SIDA. Un jour, sur Terre, il y aura la paix (j'en suis convaincue, et vnez pas me dire que j'ai tort, j'ai pas envie), il y aura la paix, mais ce serait bien qu'il reste des Africains pour la voir.

samedi 21 avril 2007

Je suis ma mère.

Depuis longtemps, certes, mais quand même.

Il faut que je vous raconte, ma mère, pourquoi je dis qu’elle est folle, plus que moi, et pourquoi je hausse dubitativement les épaules quand on me dit qu’elle est géniale, pleine d’énergie etc etc…

Ma mère, c’est le reflet brillant d’une femme parfaite, pleine d’énergie, sure d’elle, sachant tout faire, épanouie dans sa vie familliale, avec ses trois brillants enfants et son mari qui réussit si bien, sociale, avec sa horde de copine, professionnelle, puisque toujours occupée malgrés son parcours atypique. Voilà, en substance, ce que tous ceux qui la connaissent vous diront, peut-être que les plus proches auront un soupçon de culpabilité, sa sœur Hélène, Odile, sa meilleure amie…, de passer sous silence, de ne pas tenir compte de certaines choses. Mais bon, c’est plus ou moins comme ça qu’elle apparaît non, quand elle sort de son bureau en souriant, avec le bruit tellement caractéristique de la porte et de son pas, pour vous accueillir ?

Mais je suis ma mère. Comme le christal à scintillation qui absorbe tous les photons et les redonnent sous forme d’électrons, j’absorbe tout, les émotions, les bribes de conservations, les tensions, je vois tout, et je suis la seule à voir, et je fais plus ou moins mienne toutes ces énergies absorbées. Je ne vais pas skier quand elle se blesse à l’œil, je déteste rentrer de bretagne, je deviens morose quand je touche Paris, je ne veux d’ailleurs pas y vivre, je veux être psychiatre, je veux sortir de cet appartement, je suis la même jeune fille farouche et timide que ma mère était, loin des « hommes » et des cœurs, j’écris même, comme elle ! Je crois que ce petit jeu pourrait se poursuivre à l’infini, jusqu’à ne plus savoir où je suis, qui je suis, moi vraiment, ce petit moi qui s’individualise lentement, qui grandit et qui prend peu à peu conscience de lui-même… Et qui lutte pour ne pas se faire noyer par sa mère, par le poids de ses angoisses et de son désespoir, par ses larmes une semaine avant le bac, par ses larmes une semaine avant médecine – c’aurait pas été drôle sinon, et cette fois, j’ai pas pleuré, j’ai réagit calmement, voyez je grandis, je coupe le cordon, je veux sortir de cette appartement, ne plus la voir, ne plus avoir à vivre avec elle, ne plus voir, dans tous ses soupirs et dans toutes ces remarques, un couple qui se dissolve, et surtout – parce que le deuil du couple est fait, maintenant – une mère qui s’effondre. Imaginez là, la mer qui s’effondre.

Et le plus drôle, c’est qu’elle m’avait dit, oh, quand elle a commencé à voir un psy surement, quand elle a commencé ce qu’elle (la psy) doit appeler « son travail sur le passé », que quand elle était petite, elle savait que sa mère n’était pas heureuse, elle l’entendait pleurer et se disputer avec Grand-Père, et que c’est dur, de savoir que sa mère n’est pas heureuse, et puis elle a continué, alors que son travail sur le passé avançait, à nous dire, à soutenir fermement, pendant les repas, qu’elle était malheureuse petite, qu’elle aurait du être un garçon, qu’elle était donc un garçon, que ses sœurs étaient des chiennes, qu’on l’embrassait jamais, qu’elle n’avait pas été désirée, qu’on lui disait tout le temps qu’elle était nulle, etc etc, et puis, ensuite, le début du mariage avec papa, et mamie, on la connaît mamie, qui lui en a fait voir de toutes les couleurs, et elle se laissait faire, et papa disait rien – l’énorme bouquet de fleurs dans la chambre de la nuit de noce, un chèque en partant après avoir passé une semaine de vacances avec nous, à Bréa, etc – et ensuite ? un mari dur, qui l’aidait pas du tout avec les trois momes, même quand ils travaillaient autant et gagnaient autant – et moi, naîve : « mais maintenant il s’occupe de nous papa » « mais oui, c’est parce qu’il a peur de vous perdre » et vlan.

Et puis la fin, la fin hier soir, on est rentrée à minuit, et je n’arrivais pas à m’endormir, et j’ai entendu des sanglots, et pis au bout d’un moment, je suis allée voir, je n’arrivais pas à dormir, il me semblait qu’il fallait que je sache – maman était dans le lit de pierre, elle pleurait, dans son peignoire, il n’y avait pas de larmes qui coulaient, juste des sanglots, des raclements de gorges quand l’air passait, haletant, et une main qui maintenait les yeux fermés, je ne voyais pas ses yeux, une main avec toutes les veines saillantes, la peau qui les escaladait, une espèce de bosse ronde sur le plat de la main, une main décharnée, avec les muscles qui se découpaient nettement, une main qui avait pris 30 ans en dix minutes – dans l’écume des jours, maman serait millénaire.

Au début, elle ne disait rien, elle m’a juste dit d’aller me coucher, et elle s’est excusée, avec une voix presque normale, et puis, à un moment, elle a parlé – qu’elle ne supportait pas de rentrer à Paris, qu’il lui fallait avoir la terre sous les pieds, et voir le ciel, qu’elle avait l’impression d’être enterrée vivante, qu’elle n’aurait jamais du venir à Paris, qu’il fallait qu’elle quitte cet appartement, que pourquoi son mari voulait aller dans des endroits ou elle ne pouvait pas vivre, que « surtout, ne te coupe jamais les ailes, jamais, c’est trop horrible » elle avait des rales de souffrances, elle se tournait un peu plus, elle… qu’elle était cassée, qu’elle n’avait plus la force – parce que moi, j’ai fait tourné mes méninges pour trouver la solution – parce que répéter « ya toujours des solutions dans la vie » sté pas top – il y avait ish qui disait qu’elle adorait sa banlieue, être à une demi-heure de paris et pourtant – parce bien sur maman ne veux pas être seule, elle préfererait pas – pas qu’elle aime particulièrement papa, mais la trinité, et la solitude… – alors voilà, tu imagines, une petite maison en banlieue, à une demi-heure de paris, papa peut venir le week end, et en semaine, être entre les deux maisons… - mais je suis cassée, j’ai pas la force de recommencer, pas la force, paris, la trinitée, ça m’a pris deux ans de ma vie à chaque fois…

Voilà. Ma mère, énergique et sure d’elle, n’est qu’un champ de ruine, qui avec un mari pareil, n’est pas près de se reconstruire. Il faudrait qu’elle ait son job à émaus, pour avoir de l’argent à elle, qu’elle s’achète cette foutue maison en banlieue !

Je suis ma mère, vous rappelez vous la métaphore de l’oiseau écrasée au sol, l’oiseau dans sa cage dorée, parisienne ? Je veux m’en aller de cette maison, sortir. Je ne sais même pas ce qui en moi est moi, si la médecine c’est moi, ou elle, je peux tout remettre en doute, puisqu’elle veut être partout sauf ici, et que je ne peux être que partout ou ici. Alors voilà, en ce moment, c’est la vie de la sœur d’Odile que je fancie, célibataire et médecin, elle a pas de mômes ni de mari, étrange.

Voilà. Vous comprenez bien pourquoi je veux m’en aller de cette maison. Pourquoi je n’aime pas trop ma mère. Mon père ne dit jamais rien, mais il sait ce qu’il veut, et il ne dit pas quand ça va pas. Je suis ma mère. J’aimerais déméler les deux personnalités. Je veux m’en aller, ne pas rentrer dîner le soir, et donc, il n’y a qu’une seule solution, la coloc. Avis aux volontaires. Cherche colocataires. Et arrêter de me dire que ma mère est géniale, ou marrante. Arrêter de me dire que mon père est drôle.

« surtout, ne te coupe jamais les ailes, jamais, c’est trop horrible »

Le problème, c’est que «son ventre est mon pays d’origine » et qu’on ne fait pas sans sa mère, et qu’elle ne fait pas sans moi.

vendredi 13 avril 2007

Blème

Je ne sais pas réviser, je n'y arrive pas. Pas du tout. Je me colle devant la télé, et puis je stresse/déprime/me lamente/me desespère. Je regarde des films horribles. Je pleure pour un oui ou pour un non. Je ne travaille pas. Je choisis sournoisement un gens, je vais squatter chez lui et l'empêcher de travailler. Je.. Enfin, et ainsi de suite.

C'est absolument atroce vous savez... Je peux que espérer que la mer saura m'aider...
Mais j'y crois pas. Je n'y arrive pas, je ne sais pas pourquoi, et je ne vois pas ce qui pourrait me faire arriver.

mardi 10 avril 2007

Des bienfaits des cours de biophysique


Chanté in a very highpitched voice, comme je sais pas quelle chanteuse que j'ai du entendre sans m'en rendre compte

J'ai des étoiles au bout des doigts
Je suis ptet un peu maladroit
Le crayon tremble quand je passe
Et les assiettes trépassent
J'ai des étoiles au bout des doigts

A vous ! jveux la suite s'il te plait

lundi 9 avril 2007

Joyeuses Pwâcks !

made in ishounette
les couleurs sont pas trop bien passées, c'est le mien le plus beau :p
et vous baffrez pas trop de chocolats

Past always happens twice

Dans Star Wars, Yoda propose à Luke d'entrer dans une grotte ou il n'y a rien que ce qu'il y amène... Il affronte dedans Dark Vador qui se trouve être lui... Would you enter in such a cave?

Faut pas écraser les moustiques, la prochaine fois ça pourrait être vous.

C'est maintenant qu'on se construit un moi, une identité, qu'on prépare les quelques mots pour se présenter à un dîner, "plus tard"... Faut pas se louper les mecs.
En shs, j'apprend pleins de pensées de gens, et surtout la pensée du prof, faudrait que j'ai le temps d'y réflechir un peu pour me faire ma propre idée... En attendant, j'éponge.

Je sais exactement quoi faire, et comment, pour réviser, je sais à quel niveau je veux arriver et ... je sais très exactement ce qui me reste à faire. Il n'y a plus qu'à faire. Il ne faut pas m'en vouloir si je suis chiante, annoying, stressée ou quoi.. C'est comme ça, c'est très bête, complètement irrationel surement mais voilà, je peux pas contrôler ça aussi... ce sera pour la prochaine fois. Ou pas :p

Humpf, and what else? This was "Les pensées" du Quack. Je devrais ptet m'inquiéter du moment ou j'aurais vraiment le temps de penser. Mais j'aurais pas le temps, trop de glandouille de prévue... Wheeeeeeeeeeeeeee

PS: Vous êtes en vacances, vous pourriez au moins me faire le plaisir de mettre vos blogs à jour ! Prout !

lundi 26 mars 2007

Christine

Parfois, j'ai l'impression d'être un grand vase de christal, très fin, ciselé (je ne comprend pas ce mot, enfin, je le vois pas, mais bon, du christal, c'est toujours ciselé), et solide.
Pourtant, le christal, en quelques secondes c'est par terre, en morceau.
Parfois, j'ai l'impression d'être un grand vase en christal, solide en apparence, mais que le frôlement d'une robe fera exploser en morceaux.
Heureusement, ce n'est plus la mode des robes de Scarlett - ou pas, moi je les adore, ces robes de princesse...
Parfois, j'ai l'impression d'être cassée, brisée, ou sur le point de l'être, fendillée, léardée, mais ce ne sont que des impressions.
Parfois, j'ai l'impression de briller, d'étinceler, que mon rire ou mon sourire m'illumine. C'est le quack, des fois, il est magique. Et ce ne sont pas que des impressions ^^

samedi 24 mars 2007

XD et vive l'autodérision

On était bête quand même.
Histérique. CCL : crier, quand on a mal à la gorge, ça fait mal, on a l'impression de déchirer qualque chose, sa voix ptet...
"Trop de cheveux, trop grande, trop de travail..." peur de l'entendre ce soir.
Trop de travail, pas assez, ils ne sont jamais contents.
Ca fait pas comme je l'imaginais. Ca change rien en mieux, ou alors c'est moi. Il y a des lumières, des souffles, quand même, qui réchauffe le coeur. L'impression que eux, qui ne devraient ptet pas, sont aussi fiers. En fait, j'ai peur des reflexions d'alice et d'abel, qui comprennent pas pourquoi et pour quoi je travaille.
On devrait ptet se féliciter de travailler. On devrait surtout jamais être critiqué.
On en revient toujours là : je ne veux pas être spéciale, différente. Mais personne ne veut croire que je suis comme les autres. C'est pas de bol...
Ce matin, j'étais plus histérique que je ne l'ai jamais été depuis ... enfin, plusss quoi. Probablement trop de [pression ou angoisse ou travail] et pas assez de [fatigue]. Et trop d'[emmerdements].
C'est vrai, de quoi se mèlent les microbes?
Vous vous souvenez du petit prince? Jvais mciter, pour le fun, pis parce que c'est une phrase fun que j'aime parce que.
"Et le petit penicilline s'en va tristement apprivoiser le lactoserum : dis, dessine moi un granulocyte s'il vous plaît..."
Mais alors au final, au tout du tout, c'est quoi l'important?

(Je ne sais pas où ni pourquoi, mais XD et vive l'autodérision.)

lundi 19 mars 2007

RESULTATS

You're just playing at "tout va bien ne t'en fais pas", pas seulement avec vous mais avec moi aussi. Un peu tendue mais confiante. Calme.
Fall apart. Un seul mot - RESULTATS. Comme quoi j'ai encore des choses à apprendre.
Comme quoi trop d'assurance, ou trop de sincérité, c'est la merde dans tous les cas.
I'm just falling when I think I might not have it. Can't imagine.
Et dire que je n'ai rien fichu depuis la rentrée. C'est ptet pour ça, que j'en pouvais plus.
Je ne veux pas redoubler, je préfèrerais pas. Parce qu'alors, les résultats...
Mais j'en suis sure, je veux être médecin.


C'est un peu comme quand j'ai fait un malaise. Jme sens trahie. Jme croyais plus solide que ça. A 16 ans on tombe pas par terre parce qu'on a pris le métro.
Voilà. Jpensais que ... j'avais assez bien réussi, assez confiance, que je gérais pas trop mal le stress. Qu'il n'y en avais pas tant que ça. Je ne pensais pas, ptet que j'ignorais le problème. Je le considerais pas comme un problème. Seulement voilà, le stress, insidieusement, derrière mon dos. Et l'exigeance.
Ca vous rattrape. En fait, je n'y comprend rien.
Ce n'est même pas que.. je pense toujours que j'ai admirablement bien réussi et que c'est dans la poche. J'ai peur d'être déçue, mais c'est pas tellement ça.
C'est le "si" qui me fout la trouille, qui me fait tomber par terre. Pour lequel je n'ai pas de réponse.
Si je ne l'ai pas, je fais quoi?
Je redouble. Mais la question continuera à se poser.
Si je ne l'ai pas, je fais quoi?

vendredi 16 mars 2007

Jonquille

Ma semaine est finie ^v^

dimanche 4 mars 2007


Le Quack est un personnage dur à porter.
Parfois, quand la lune est pleine et la journée vide.

Comme d'habitude. J'ai eu le malheur de me rappeler du concours, alors voilà, je midéfixe. Et puis c'est le soir, il fait nuit et je suis fatiguée. Comme d'habitude.

Finalement, je suis facile à vivre : il ne faut pas me parler le soir, ni trop tôt le matin, ni quand je suis de méchante humeur, ni de mezidéfixes. Dans ces intervalles, je suis plutôt bien, parfois songeuse, parfois trop bavarde, parfois un peu séche, mais je n'impose rien. Ou presque ^^

jeudi 1 mars 2007

αbête

ah baie ces dé euh elfe geais hache whee git cas aile aime haine eau pet cul air esse thé uh! vais wizz



Sur heme est-ce aine
Avec 50|_3^/3
Entre bavardage, lolitude, cartes de France et mines de crayon
En plein mélostupidrame

hihi on s’amuse bien

lundi 26 février 2007

Patatras


Une épaisse carapace d'assurance parce que tout se casse la gueule en dessous, et je ne sais même pas pourquoi. De toute façon je ne sais pas dire ces choses là.
Tout se casse la gueule. Il faudrait juste que j'arrive à ramasser ma P1. Je crois qu'il n'y a que les résultats que j'attende, le reste...
Et si il sont mauvais, il ne restera plus rien. Rien du tout.

Hier il y avait le vent et la mer, hier j'étais tellement petite et insignifinte, j'arrivais même pas à me tenir debout devant la force du vent ! Hier ma pensée contemplait le vent, les tourbillons d'écume, le rire de la mer qui se déchainait et résonnait contre les rochers, j'étais bien, je me sentais minuscule et mes soucis étaient loin au fond de mon crane... voilà. Paris. les nuages sont incendiés par le soleil mais l'immeuble les coupe en deux. Je n'aime pas Paris, surtout quand il est vide.

Je crois que je suis jalouse. J'aimerais habiter en bretagne, mais voilà, Parfois, Paname est remplie à ras bord.

jeudi 15 février 2007

Echappée Belle


Feeling Hard. And lonely.
Happy Holydays.


Echappée Belle.

Pente pavée un peu trop raide, le soupçon de gili au ventre si les freins lachaient, puis rouler dans les vagues et rire, rire - banane - de pouvoir passer dans la Seine et tout le long du quai, sur les pavés, pédaler doucement avec le soleil sur une joue seulement, l'eau, les arbres, la pierre blanche, les gens contre le mur un livre à la main qui ont compris la Vie, pédaler doucement, en réflechissant, et peut-être s'arrêter pour regarder les vaguelettes contre le bord, demi-tour au bout du quai pour mettre l'autre joue au soleil - heureusement, j'en ai que deux - s'allonger sur les racines d'un platane millénaire, peut-être, et partir à la recherche d'une Gauffre au Nutella, un caprice, parce que le mot est joli, parce que Freud et parce que la Gauffre au Nutella est une des meilleures choses au monde.

--

Soupeser pendant dix minutes la possibilité d'écrire l'histoire vraie du bout de marche en pierre où sont posées mes fesses, dire quels couples se sont formés et déformés ici, quelles conversations passionnées, quels exercices de maths insolubles et quelles rêveries gourmandes... La pierre froide garde l'eau de pluie.

dimanche 11 février 2007


Une poignée de rêves

Une noisette
Et un raton-laveur

mercredi 7 février 2007



Pourquoi travailler alors qu'il est tellement agréable de rêver en écoutant la musique?



mardi 30 janvier 2007

Je viens de me jeter dans la mare. plouf. mare dans laquel barbotent déjà la majorité des gens de mon âge, et des gens plus vieux, et des plus jeunes... beaucoup plus jeunes. Oui, moi, cher canard, je n'avais point osé barboter. Trop d'ambitions, d'idéaux, de romans.
J'ai envie d'être sans retenue. De creer un semestre désinhibé et déraisonnable. Tout en continuant à travailler. Je le dis parfois mais je ne le fais pas. Et c'est pas grave, ce qui compte, ce n'est peut-être que l'envie.

lundi 22 janvier 2007

take Advantage




en même temps ça me soule grâve de retourner en cours, de devoir retravailler, tout ça, en même temps, je suis contente d'être à Paris, avec vous, je suis en pleine forme, pis ya quelque chose dans l'ambiance de la fac qui m'a manqué, et qui m'amuse follement, je ne sais pas quoi exactement... cette ambiance, la chaleur des amphis et la gentillesse de certains gens... c'est le meilleur du premier semestre, ce qui me fera aimer la P1, quand j'aurais oublié à quel point j'ai bossé ! Bref, pour l'instant je pète la forme, alors croyez moi, profitez en ! ça durera pas plus d'un mois


et oui, j'ai pris cette photo juste pour vous entendre dire "elle est trop mimi". j'espère qu'elle vous plait...

samedi 20 janvier 2007

Absurde.

QCM :


Ceci est un embryon d’urodèle au stade jeune gastrula, encoche blastoporale.
Ceci une balle de tennis. Dans laquelle est planté un cure-dent. Et gribouillée.
Ceci est absurde.

Littérature :

« Devant lui, elle pouvait laisser tomber son masque de vieille dame et les conventions du grand âge et se manifester librement dans toute l’impertinence et la fraîcheur de ses vingt ans ; le temps ne vous fait pas vieillir, mais vous impose ses déguisements. Lady L. se demandait souvent ce qu’elle ferait si elle devenait vraiment vieille, un jour. Elle n’avait pas le sentiment que cela pût lui arriver, mais on ne savait jamais : la vie avait plus d’un tour dans son sac. »

Lady L., de Romain Gary
La dame en question a quatre-vingt balais. Et c’est à peu près exactement ce que je pense de la vieillesse. Ptet que je suis déjà vieille. Mais n’empêche. La vieillesse. Peur des rides et des poils sur les jambes, de la différence parfois… peurs de société. Moi j’ai peur de la maladie, des gens foncedés, des gens gachés…
Mais il écrit vraiment bien, Romain Gary. Et Lady L. est cynique, ironique à souhait.

Vacances :

Presque finies. Je recommence à calculer à soupeser, à compter le temps, précieux. Je repars plus débutante que jamais. Ereintant, désespérant. Tout à prouver à nouveau.
Les vacances, pas avant trois mois et demi. Les vacances seront en mai, enfin, celle dont je rêve, derrière lesquels il n’y a pas de « second semestre ».

J’ai passé une bonne aprem. Ri toute seule, pour changer. Il y a une fleur orange qui sourit au-dessus de mon ordinateur. Elle aussi a les yeux bleus. Une carte postale à robe multicolore qui m’a fait envie, mais pas d’argent. Je reviendrai. Un petit cheval lève la patte sur mon bureau. Un collier brisé. Un canard en peluche. Un livre de mots, sous mon clavier. Ecoutez les.

Triquetrum oubaïne au canal de l’Ependyme, splanchnopleure la pluie cyanhydrine.