dimanche 31 décembre 2006
samedi 23 décembre 2006
Jayamkondacholapuram
Fnac. C'est assez rassurant de penser que cette foule de gens s'empresse de dépenser son argent pour faire plaisir à ses proches, par pure générosité. Même si la petite voix dans ma tête me dit que le plaisir d'offrir est plus savoureux que celui de recevoir. Et moi, avec mon petit DVD pour mon petit moi dans la main, ben... je ne me sentais même pas égoïste.
C'est l'introduction, légère.
J'ai remonté la rue de Rennes, je suis allée me perdre dans les rues derrière la gare. Rues sombres. Le froid qui pince les cuisses, les mains si froides qu'on les sent à peine, le souffle court. Puis l'équilibre. La chaleur qui se répend, très progressivement, du coeur au cou et aux bras, puis aux mains et aux jambes. Le plaisir de pédaler mollement, de tourner à gauche pour un caprice et de faire demi-tour pour un autre. Boulevard Pasteur. Les Invalides. La rue Lecourbe m'a fait rire, il y avait des décorations de Noêl, c'était gai. Je crois que c'est là que la petite voix dans ma tête a repris son discours. A ce moment je l'ai écouté. En pédalant vers les lumières, toutes gaies. Vrai, pourquoi cette semaine s'annonce comme je le redoutais, alors que je me vante d'aimer la solitude, alors que je crève d'envie d'avoir une chambre de bonne,enfin, moi quoi ! De toute façon, mes parents m'emmerdent, mes frères m'agacent. Oui, j'exagère. Pourquoi ça me gêne tant d'être toute seule, là, maintenant?
Il y a, avant que j'ai pu articuler dans ma tête le début du quart du Pourquoi, et vous savez que j'articule vite et mal, un mot qui jaillit dans ma tête et que j'envois aussitôt balader : abandonner. Il faut le dire vite. Il carrillone comme un gros mot, il me fait honte, je sais, et pourtant... abandonner. Ou une variante : pourquoi ils sont partis en Inde sans moi? moi ! Visualisez toutes l'importance de ce mot de trois lettres ! Même si je n'ai que faire de l'Inde et de toutes les choses merveilleuses qu'ils pourront y voir, même si j'aurais râler, parce que c'est trop fatiguant, même si vous m'auriez beaucoup manqués, même si je sais exactement qui va dire quoi quand, ma présence est trop... plutôt, mon absence est complètement inimaginable.
Je ne comprend pas trop. Pourquoi ils m'ont abandonnée, et pourquoi je ... Oh, je pourrais rajouter aussi, que c'est vrai je joue juste dans quelques semaines les 8 vingtimèmes d'une année, parce que je me bats depuis la rentrée pour ne pas mettre "ma vie" à coté de "P2".
Voilà. Encore une fois, je ne me comprends pas. Et je ne les comprends pas, eux, mais là...
Pourquoi l'appartement est vide, et pourquoi je suis donc libre de pleurer et de hurler, de manger de la merde et de regarder la télé, et de ne pas travailler? Il ne reste que deux semaines - je n'y arriverais jamais - plus que deux semaines à tenir ! Mais ça fait plus de deux mois que je tire sur la corde et je commençais justement à trouver que maman pouvait aider, quand elle ne pleurait pas pour une imprimante cassée.
Je ne sais pas. Ce dont j'ai le plus besoin. Des vacances ou ma P1, des parents ou de résistance nerveuse.
Merci d'être là. Beaucoup. Et joyeux Noêl. Jvous envie, d'apprécier Noêl.
lundi 18 décembre 2006
brasse coulée
Mes yeux sont des fontaines
Mon dos un hachoir
Mon esprit est le siège de spéculation sans fin et sans intêret sur les révisions, le programme, le concours - calculatrice sans cesse.
Qui suis-je?
Je crois que je suis au bout du rouleau.
L'avantage, c'est que le tube de PQ devient facilement une chauve-souris Art Attack.
La photo, pour rien. Parce qu'elle dort souvent à coté de moi. Et que c'est bien, un chat. Très bien même.
Vous croyez qu'elle irait à Arcueil à ma place?
mercredi 6 décembre 2006
dimanche 3 décembre 2006
my funny valentine -
La chronologie est simple :
dans une semaine, une semaine et demi, votre concours blanc
dans deux semaines, je n'ai plus cours
dans trois semaine, c'est noël. et vos vacances. et ils partent en Inde.
dans quatre semaine, le nouvel an.
et le 36 du mois, très exactement, la cinquième semaine, les rois mage m'apporte un beau Concorde. Concours, pardon. Mais Concours, c'est un peu dénué de sens, comme mot, jlai trop dit, ça représente plus trop rien. Comme la bwac ya quelques jours. mois. Là ya pas de fleurs. Pas d'enjeu non plus, pas d'objectif. Et pourtant, du stress, insidieusement, derrière mon dos. J'ai essayé de pas en avaoir, du stress. Il y en aura. Mais Arcueil a un goût de lycée, une propreté idéale, un parfum de louis le grand. connu. moins drôle que les amphis.
Le 36 du mois, exacement. je suis désolé, je n'arrive pas à penser à autre chose. Jpense à moi aussi. J'observe. La fatigue, le ras le bol, l'évolution. Jm'inquiète un peu, pour la forme. Surtout, ça m'agace, de ne penser qu'à ça. A l'anatomie et aux ions pontés, aux cyanophycées et au mois de mai.
Jm'observe. Jpète les plombs, je m'énerve, je spécule - jamais deux fois la même opinion - je travaille. Quand je ne travaille pas, je pense au travail, à comment je pourrais le faire, à comment je... je je je et mes cours et mes polys. polypocket.
Heureusement, j'ai perdu novembre, mon imagination et des bouts de moi dans la pile de papier. Jperdrais aussi probablement décembre, pour juste pousser un cri d'épouvante en janvier - et alors, il y aura les vacances. L'année va filer vite vite, perdu au fond de mes poches les heures.
... always the hours.
Et joyeux Noël.
dimanche 26 novembre 2006
Ca me détend, la douche, me décontracte, je ne sais pas pourquoi. L'eau qui tombe, recommencer une journée... ça me permet de réflechir.
Dissoudre sous les gouttes d'eau piquantes cette voix qui refuse de travailler, qui oppose un non inébranlable. La repousser, la barricader. - Mont-Oriol, quand Christiane prend son premier bain... - Je peux le faire. La repousser, à chaque fois, même si c'est dur, même si c'est de plus en plus dur, même si... je n'ai bientôt plus cours, adieu le pauvre encadrement de la fac, je suis dans pas trop longtemps seule dans mon appartement, adieu maman empêchant l'accès à la télé - je lui demanderai de cacher le cable - Je peux me remettre au travail et rester au travail, parce que... je peux.
Mais... juste je voudrais savoir... ce que vous en pensez. Si ... je ne sais pas. Si je ne vais pas finir par péter un booolon pour de vrai, par... je ne sais pas. Si ce n'est pas trop violent, si cette voix ne me dis pas aussi de me calmer... Qu'est ce que vous en pensez.
Et si je travaille autant, ce n'est pas parce que je me suis fixée comme but d'avoir le concours la première année (je travaillerais... differemment). C'est parce que mon but, c'est de travailler conscieusement. Ma conscience est exigeante.
Et oui, je veux aller en P2. Je veux bien prendre deux ans. Je ne veux pas faire d'erreurs.
Alors, juste... ce que vous en pensez. s'il vous plait.
jeudi 9 novembre 2006
Forte en enzymes
Ca n'est pas facile, c'est même dur, mais en même temps que la difficulté je vois la solution comme on devine la vue en grimpant la montagne... Ca vient d'où? On s'en fout n'est ce pas?
Et la physique de Nathan elle vient d'où? Du grand-père...
Grand-Père. Qu'est ce que tu fous là haut? La Clope. Elle n'a pas de mouffles rouges. Mais elle tue, Charlotte !!
Enfin bref, la bio. Et Charlotte qui ... Mais toute première en bio, je veux bien, ça oui. Jdemanderais de la poudre à Peter Pan.
Ben quoi, on est snob, ou on ne l'est pas.
jeudi 2 novembre 2006
sacrumdies
dimanche 22 octobre 2006
Jean Rostand
Dans la caverne d'Ali Baba ?
Il y a du soleil sur ma table et des postals en chemin, quelques sourires et de bonnes voix encadrées sur les murs, et un petit canard qui bat des ailes pour que s'envolent les feuilles de cours, les feuilles d'automne...
Et n'oubliez pas
vendredi 13 octobre 2006
faahaaac
On est habitué maintenant, à ne plus voir Lucile, à ne plus croiser Alex à la sortie de chaque salle de cours, à ne plus retrouver ish dans la queue de la cantine. On est habitué au tumulte des amphis, on a quelques réflexes, on est un peu moins paumé, un peu moins effrayé... On n'était pas sûr de vouloir, mais bon, on a grandis, ça nous ferait bizarre de retrouver les profs qui nous prennent par la main et qui nous donnent les méthodes pour y arriver, on se sentirait petit et con, on aimerait pas vraiment...
Aperçu de la grande cour inondée de soleil, de l'atmosphère de llg...
C'est faux n'est ce pas... je retournerais volontier m'asseoir sur les bancs, avec tout le monde, tout mon monde à portée de main, se sentir chez soi exactement... Enfin, voilà, je m'approprie tant bien que mal cette fac trop grande et trop bruyante, trop pleine et trop sombre, tout ça pour dire que je me retrouve le soir, les oreilles écorchées par le bruit incessant, dégoûtée de remuer ces noms et ces lettres que je ne comprends pas (glutaraldégyde et tétroxyde d'osmium, pelvis parisien, diffusivité et pression...) et le coeur un peu serré toujours.
Tout ça pour dire...
Ces vacances qui approchent et que je regarde venir, fascinée, même si elles ne me concernent pas, la routine qui s'installe, l'étrange Noël que je vais passer et comme la musique douce, le folle espoir que cela soit la seule année...
Je dois fatiguée, je sens le ressort faiblir...
Imidazole et bon Vendredi 13 !
dimanche 8 octobre 2006
friend is a four letters word....
Orgies - la semaine dernière, dégoût de l'âme devant cet étalage fétide de souffrance, de douleur et de chagrin, devant cette moisissure conservée - et la croûte rose, dorée du Mondor qui m'appelait à l'autre bout de la table - la semaine dernière, panel de sensations nouvelles et surtout, cette arnaque immense, en bon quack doctor, arnaque de ces larmes que je versais sur mon petit moi - et cette pensée puissante "A quoi bon être médecin si on ne peut pas empêcher une gamine de treize ans de mourir d'un arrêt cardiaque, à quoi bon être psychanaliste devant tant de souffrance?" - et toutes ces phrases lachées innocemment, qui m'ont fait l'effet de giffles ou de coups de poing dans le ventre - pourquoi ils m'ont fait craqué? - cette grande arnaque - ils étaient satisfaits, j'ai payé mon tribut de larmes à leur souffrance - et Pierre, mon Pierre, qui ne sait pas reprendre pied, qu'est ce donc qui lui a fait si mal? Je ne les comprends pas du tout, tous, mais pour Pierre j'aimerais comprendre
Et friend is a four letter word - juste une chanson - tant de chamboulement pour ces mots à cinq lettres, Clara, death, ces mots... Ils me semblent vide de sens, peu puissant, et pourtant ils ont déclanché une spirale - Tourbilloner avec Toi et s'enfuir ensuite dans les voiles de couleurs?
Et hier encore - folie des grandeurs de maman - quelques pas chancelants dans l'appartement, des grands plats de raisins superbes, gonflées de jus - le ventre de Paris - des glaces fondues et des verres vides sur la table, au milieu d'un cimetière de serviettes froissées, des gerbes de fleurs, à la cuisine, des immenses plats de patés à peine entamés, des saladiers de légumes cuits à moitié vides, spectres des orgies romaines et de l'ennui des cours de latins - et là-bas, tassé dans un coin du salon, quelques adultes et mes frères discutant encore, debout, à 1h du matin - et quelques minutes plus tard, le son du piano, à 1h du matin oui, qui laisse échapper ses notes jusqu'à ma chambre - et dans ma tête, Papa toujours si fier, qui pousse Nathan à jouer, à s'afficher, Nathan qui s'exécute quel que soit l'heure pour recevoir l'approbation général... et papa au piano, ça donnerait quoi?
Friend is a four lettre word et cela me hante encore, Maman qui sort les photos pour montrer comme on était mimi, le portrait de Clara apparu au milieu du salon, un poème sur l'eau pétillante et cette débauche de nourriture le soir - non je ne les comprend pas. Je ne comprend pas et tout change et chamboule - étrange... - je devrais travailler, jusqu'à tituber vers mon lit - plus de pensées, plus de scrapula, rien que de la physique - mais voilà, je n'y arrive pas.
Juste besoin de parler, pour espérer que le magnétophone s'éteigne dans ma tête - oh, un mot, je veux bien...
jeudi 28 septembre 2006
Pic
Parce que j'ai la flemme des mots.
De vielles photos
désordre des affiches et de la fac, mais ça n'a pas la même ambiance, et je ne sais pas quoi penser - peur d'un jugement hâtif - ?
ces joues sales qui me hantent, ses grands yeux noirs et cette autre enfant qui se meurt, aussi.
dimanche 17 septembre 2006
(des)souterrée
Sur un ton joyeux, enjoué - qu'est ce donc qu'on enterre? des trésors, pour les protéger. des gens, aussi, mais il y a Kill Bill pour le gommage ensuite. on enterre sa vie de garçon, de jeunes filles (allez, plus que ... 275348 bises ! - non, je ne vais pas encore me marier). On s'enterre dans un trou perdu. On se terre. On se pomme, on se bigmac, et oui, la terre est au centre du monde.
Everybody hurts - saloperie de shuffle - saloperie de chanson.
Ce que je veux dire au juste, je ne sais pas. d'accord, je m'enterre. je me terre. d'accord, je l'aurais, ce concours. d'accord, j'arrête. d'accord. Je veux bien faire tout les sacrifices, mais pas celui là. pas celui là.
Vous, toi, vous, je vous garde. j'échange toutes mes heures d'ordi, mes lectures et la vie, j'échange mon sommeil et mon chat si il le faut, mais JE VOUS GARDE.
Ce n'est pas tant que j'ai peur de vous perdre, non, j'ai peur de vous voir vous éloigner. de perdre cette complicité, cette amitié peu à peu, insidieusement. par lambeau. me rendre compte que voilà. Il n'y a plus que des corps et des voix, réconfortantes, certes, mais insuffisantes, à la place des amis.
Je m'enterre, d'accord.
C'est que je hurle à l'interieur et que je ne sais pas quoi faire. je refuse et je n'y crois pas. mais je refuse quand même.
Et si vous dîtes que je suis mimi je hurle.
[je vais très bien hein. déterminée à pas faire de conneries. prête à affronter l'amphi je crois. prête à m'enterrer, à travailler, prête. (je crois)]
samedi 9 septembre 2006
Dé-
(Sur l'air des Champs Elysée, de Jo Dassin)
Je voltigeais sur l'avenue,
Le bec ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire coin-coin
A n'importe qwack
N'importe qui, et ce fut qwack
Et je t'ai dit n'importenawak
Il suffisait de te quacker
Pour te faire marrer.
Oh, lisélisé, badabadabam
Oh, lisélisé, badabadabam
Au soleil, sous la pluie,
En Bretagne ou à Paris
Il y a tout pour faire marrer
Chez lisélisé
Tu m'as dit "J'ai rendez-vous
Dans un appart' avec des fous
Qui squattent la guitare à la main
Du soir au matin."
Alors je t'ai accompagné
On a squatté, on a ghlandé
Et on n'a même pas pensé
A s'embrasser
Oh, lisélisé, badabadabam
Oh, lisélisé, badabadabam
Au soleil, sous la pluie,
En Bretagne ou à Paris
Il y a tout pour faire marrer
Chez lisélisé
Et au matin, sur le boul'vard,
Entre Saint-Michel et Mouf'tard
Une bande d'amis tout étourdis
Par la la longue nuit
Et de Soufflot à l'Odéon,
Sonnez trompettes, tournez violons
Tous les canards du coin du jour
qwackent l'amour !
Oh, lisélisé, badabadabam
Oh, lisélisé, badabadabam
Au soleil, sous la pluie,
En Bretagne ou à Paris
Il y a tout pour faire marrer
Chez lisélisé
Oh, lisélisé, badabadabam
Oh, lisélisé, badabadabam
Au soleil, sous la pluie,
En Bretagne ou à Paris
Il y a tout pour faire marrer
Chez lisélisé
décapantégénialissimépoustouflantlsh
Une nuit...
"Vous me manquez les filles."
Quand les portables ne marchent pas...
jeudi 7 septembre, 22:41
samedi 2 septembre 2006
si vite...
C’est un vieux souvenir, mais il y a tant de choses qui changent qu’il semble temps de le ressortir.
Au printemps, le calme du soir, le jour se couche tendrement, le ciel a la douceur de ma couette, peut-être un souffle d’air dans le jardin – s’allonger dans l’herbe, les bras en croix, sentir la terre dans son dos, les brins d’herbe chatouillent mes jambes et mes joues et du sol s’élève une odeur fraîche, vivifiante, imprégnée de la chaleur du soleil, de l’ombre des pierres et du corps chaud du chat assoupi.
La Lune est peut-être levée à droite de la petite maison, le jardin est plongé dans l’ombre du soir, bleutée, mon chêne, le chêne bicentenaire qui a abrité mon enfance, contre lequel je m’asseyais pour lire et qui soutenait mes vélos, là où le chat plantait ses griffes et où je regardais monter les fourmis dans les sillons bizarres de l’écorce, le chêne dont je ramassais les glands pour nourrir les enfants perdus que nous étions, derrière lequel on se cachait quand on jouait avec l’arrosage automatique, le chêne qui a abrité mon enfance allongeait au-dessus de moi ses longues branches, ses minuscules feuilles qui dansaient dans le vent et dans lesquelles la lumière du soleil chantait.
Allongée dans l’herbe, je contemplais le scintillement des feuilles, jaune d’or, vert pomme, vert crème fraîche, vert foncé parfois, dans un ballet de lumières…
Les yeux perdus dans les couleurs, émue par ce spectacle, je songeais doucement que c’était terminé, fini, envolé. On partait, certes, on déménageait, et je me rendais compte à quel point j’étais attaché à cette maison et puis, tout changeait, les Riché allaient à Washington, une ville dont je ne connaissais pas même le nom, Karla filait à Orléans quand je pensais me rapprocher d’elle, mais cela …
Là, à ce moment, j’ai senti que l’enfance me glissait des doigts, restait dans cette grande et belle maison, dans le mur que j’escaladais, le cage d’escalier où on se cachait, dans la petite table et dans le vélo déglingué avec lequel on faisait des cascades, dans le grenier où on jouait à la maman et dans le salon où je dansais le dimanche sur la musique de papa. Mon enfance me glissait des doigts, restait dans le tas de fumier et dans Maman discutant sur les marches en fumant, dans le vert tendre du bambou et dans les feuilles mortes qu’on ramassait à l’automne, en râlant.
Je me rappelle l’odeur de l’herbe, les larmes aux yeux, l’enfance qui dévalait, comprendre que c’était fini, réaliser à demi mot que je ne reviendrai jamais dans la grande maison de fontenays, je me rappelle aussi que je ne voulais pas l’oublier, ce moment.
jeudi 31 août 2006
quaaackland ou donaldville?
Quel bande de stupides bachybouzoucks à la sauce antillaise !
Et le pire, c'est que vous m'avez offert tout ça en un an, excepté les deux cannetons verts, à tribord, qui datent du collège (et oui, Charlotte avait tout prévu !)
incommensurablement stupides. hymalayesquement.
(je suis entourée de Moi. Comme si je ne me suffisais pas.)
[...] plouf
Ce qui m'a permis de mettre en pseudo msn ensuite "je ne crois plus ce que je crois".
mais voilà que dans un moment de trouble, balancée entre deux facs, c'est vers mes crayons (mon clavier en l'occurence) que je me tourne pour me calmer, pour gribouiller. alors quoi?
Tout ça c'est du nawak, et d'où est-ce que je m'occupe de ce qui m'est important? enfin, je ne sais pas. écrire, mes nouvelles... ça ne compte pas. Et pourtant...
Je ne sais pas. Si vous comprenez comment je fonctionne, dîtes-le moi. Moi je me trouve juste bête. A faire des histoires pour rien. Enfin, comme ça je vous aurais occupés quelques secondes.
(et oui, en plus, je vous demande de me remercier !)
mardi 29 août 2006
dis, tu te rappelles de cette peur physique, c'est les tripes qui parlent?
j'ai mal au ventre.
c'est bête, j'avais réussi à me convaincre que tout irait bien, que ça marcherait, il faut bien ! j'avais réussi à ne plus avoir peur (si, encore un peu, mais c'est normal...), je voyais les jours s'écouler dans la glace embuée des rêves, durs souvent, mais confortables tout de même... enfin, j'y croyais.
Mais à cause d'une stupide manipulation de ces connards de la sadep, qu'est ce qu'il leur a pris de pas nous mettre dans la même fac??? c'est le gouffre... surtout, ne pas y penser, ne pas trop y penser, surtout, croire maman, croire...
et ces sanglots qui hurlaient combien c'était important !
dîtes, les gens, ne me laisser pas inoccupée, venez me voir les gens, je ne veux pas imaginer ce que ce serait d'être seule et perdue au milieu de la fac, avec zola pour seul bagage... et les conseils de faye.
c'est qu'une mauvaise passe n'est ce pas? me laissez pas imaginez...
mercredi 12 juillet 2006
mercredi 5 juillet 2006
tête à claque
C'est ... une spèce d'état des lieu]
Besoin d’écrire, encore. Filets de mots.
Voulez-vous des virgules à l’huile ?
Elle appuie doucement sur les touches du piano pour composer la mélodie – vacances – de ses rêves. Je ne suis jamais partie en voyage.
Mots inaptes à faire sens. il me reste le dépôt, comme le fond d’un cours d’eau pendant la sécheresse : pierres polies qui serpentent dans la prairie, algues jaunies et poissons morts.
J’ai compris – obscurément – une voix m’a chuchoté à l’oreille la raison de chaque chose, mais les blessures s’étendent, béantes, abandonnées sous le soleil de midi. Comme un fond d’eau groupie qui finira par s’évaporer, laissant seulement une tache brune sur la terrasse, que la pluie et le temps effaceront. Il suffit de mettre la table dessus.
L’eau glisse dans mes cheveux, un souffle sur la plage, c’est toujours la même histoire, mais je n’en ai jamais entendue la fin. Je me suis échappée, ou j’ai cessé d’écouter, avant.
J’aurais aimé hurler mais je suis restée comme muette – impressionnée peut-être ou avec l’obscure pensée que ce n’était pas à moi de parler, qu’il y avait d’autres personnes, d’autres priorités… Idiote, je suis forcément.
Et la gargouille terrifiante… moquerie. Arme infaillible. Je suis si mal protégée !
Moquerie. Ironie.
Peur. Je suis vulnérable… je suis vulnérable
Et encore cette terreur immense de l’année prochaine… j’ai mal au ventre à chaque fois que j’y pense, la gorge serrée, et oppressée… Je tremble de terreur, j’avance droit vers l’inconnu, brillant et lointain, je n’ai jamais aimé ça, et je tremble… j’ai plus peur que je n’arrive à l’exprimer… angoisse.
Je vais me retrouver, petite et fragile, projetée hors du cocon magnoludovicien, précipitée dans la jungle de la fac de médecine, au milieu de tous ces gens… Terreur. Ce ne sera plus donc, les gentils et sages magnoludiviciens, si raisonnables et si « classiques » ce sera simplement tout le monde, et n’importe qui. Et je tremble, obscurément… Ce ne sera plus les profs… ce ne sera plus une copie palotte des profs du collège, attentifs et « chouchoutant » mais simplement une silhouette derrière un bureau au débit régulier, lointaine et inaccessible. Ce ne sera plus la chaude ambiance et l’atmosphère confortable du lycée ou du collège, mais le démerde-toi dla fac !
Longues tirades. Il y a, et je le sais, des peurs irréfléchis, non fondées, mais aussi de la vérité… Parce que je me sens petite et naïve et absolument pas préparée à affronter des étudiants de 20ans… Parce que je me sens naïve et innocente, et si j’ai bien appris mes cours de physique, llg ne m’a préparée au reste….
conneries
Et en même temps je sens, je sais obscurément, que ce sera bien, que ça va être génial, que cela ne peut pas être autrement et que je vais m’y plaire ! m’épanouir, avec plein de nouveaux horizons à découvrir… je le sens ou je le sais, on me l’a dis et je suis optimiste…
J’ai peur, une peur irraisonnée, cela me fait un peu de bien de le dire… j’aimerais connaître quelqu’un qui serait passé avant moi et qui pourrait tout me raconter, pour mettre des mots et des images, à la place du grand vide et de l’imagination…
J’ai peur, de tout… Mais quand j’ai dis que je n’avais plus d’aiguillon, c’était faux : depuis un ans, depuis septembre, je suis aiguillonnée par le concours de médecine, et il faut que je me calme, sinon je serais beaucoup trop stressée…
Donnez moi la main, montrez moi le chemin, … dîtes moi comment faire, que faire, où chercher de l’aide…
Et il y a une voix qui dit « mais de toute façon lise il faudra trouver toute seule ». Oui, je trouverais seule, au final, je peux me débrouiller.
J’ai peur. Jpourrais prendre dès maintenant des pilules contre le stress. Et je vous ai même pas parlé du concours, seulement de la rentrée.
Ou alors plonger moi la tête dans l’eau, parce que finalement c’est sûrement la meilleure solution.
Incorrigible.
Je me trouve incorrigible et insupportable. Mais ça change rien.
mardi 4 juillet 2006
Laisser Glisser le Temps
ou se recroqueviller toute petite déposer ses chagrins
vieilles idées ressassées.
hurler très fort dans le vent - maman me disait toujours de hurler sur le bout de falaise entre Baludène et Herlin, de crier pour se défouler, et on hurlait à la mer, au vent, à la falaise, petite silhouette insignifiante perchée sur le chemin juste au-dessus de l'eau. Garden state avant l'heure. On a oublié de faire Garden State, j'ai oublier de... fleurs.
J'attends - impatience - le temps ou la larme viendra sceller ces regrets refoulées, ces tourments et ces silence, ou je pourrais tourner enfin la page, admettre peut-être que... Je n'arrive pas à me faire pleurer. Qui peut le faire pour moi?
PEUR
ne l'oubliez pas, elle est là, vivante, dans le ventre et le coeur, dans chaque pensée et chaque mot, ne l'oubliez pas.
samedi 17 juin 2006
)
Il y a tout ce que j'ai appris cette année, tout ce que j'oublierai, tout ce qui m'a intéreseée mais qui ne me servira plus à rien, tout ce qui ne m'intéresse pas et que je ne peux pas oublier... De tout les sujets que j'ai abordés depuis que je suis rentrée à l'école, il n'y en a qu'un que j'abandonne définitivement à son triste sort. Je viens faire mes adieux à l'espagnol.
Mais je garde ça,
CANCIÓN DE JINETE
Córdoba.
Lejana y sola.
Jaca negra, luna grande,
y aceitunas en mi alforja.
Aunque sepa los caminos
yo nunca llegaré a Córdoba.
Por el llano, por el viento,
jaca negra, luna roja.
La muerte me está mirando
desde las torres de Córdoba.
¡Ay qué camino tan largo!
¡Ay mi jaca valerosa!
¡Ay que la muerte me espera,
antes de llegar a Córdoba!
Córdoba.
Lejana y sola.
Federico García Lorca
et ça.
vendredi 9 juin 2006
Thelma and Louise
And yes, me too, mais bon que voulez vous, les grands esprits se rencontrent, alors pourquoi pas les petits?
some funny feeling... ish, qu'elles sont belles ! je n'ai qu'une envie : partir, m'enfuir, après tout, les routes de France sont belles aussi, partir, sans se soucier de rien, j'ai 1000francs sur mon compte en banque, ensuite... envie de filer, de m'amuser, de plus avoir de limite, vous connaissez ce jeu débile, le mille bornes ? c'est à qui stoppera le mieux l'autre, et je vois pas pourquoi je pourrais pas m'amuser (et c'est là que tu te sens coincée, complètement coincée. aussi, il fallait faire autrement ! ) oui, partir, mais avec qui? dis, les filles, vous venez avec moi? non, pas pour jouer aux enfants sages en bretagne, mais partir, vraiment, lulu au volant, s'en aller ! on descend jusqu'à Marseille, on récupère la tite chose et un beau bateau, oui, même un first, avec des panneaux solaires et une bibliothèque, et on s'en va ! j'aimerais passer en Corse, un coup d'oeil à Venise, quelques jours dans les îles Croates, elles étaient si belles ! et aussi un coucou à Alaya, j'aime les pistaches... elle guetterait de son pistachier, se balancerait au dessus de l'eau... venez, on va se jouer de la vitesse et du vent, galoper sans fin, à toute allure dans le sable, et pis se baigner dans la mer, venez, on va rire, rire à en perdre le souffle, rire de bonheur, rire comme si je me balançais dans un hamac multicolore, rire parce que le goûtdurisque me fait des guili dans le ventre... rire parce que merde, pourquoi pas? rire parce que nous sommes dans notre vie, dans notre ville, les Dieux.
Rire.
Voilà.
Postée sur ma fenêtre.
Là, pour un moment, mon futur est bien plus riant que mon présent, et dans une tite semaine, ce sera vraiment bien, et cela vite englouti, évanoui, et il n'y aura ensuite plus que l'année prochaine, et moi j'ai peur, peur, peur.
Partez avec moi !
Pourquoi on se fait chier, ça sert à quoi tout ça?? vnez, on s'en va, à quoi bon le bac, quand on en aura enfin fini avec le merdier, les études, le boulot, on aura 75ans, et mal aux jambes... et vraiment vraiment, quand je vois mes grand-mères, ça ne donne pas du tout du tout envie.
Je dois être fatiguée, oui, probablement. Un peu folle aussi, c'est toujours ce que je me dis, mais ce n'est pas très réconfortant. Ou alors un peu trop d'émotion, de bazard, un peu trop depuis... depuis une bonne semaine. et encore une bonne semaine. Jveux bien finir sur les genous, mais je veux finir.
Je veux finir. Ou ne pas commencer.
Aller à la gare, et prendre le premier train en partance. Prendre un vélo, et partir en France, visiter. Juste marcher dans les villes, achetez des fleurs, du pain et du jambon, se promener, regarder les gens, demander au clodo de saint sulpice qui il est, et pis oser taper la discute à ces deux éboueurs qui mangeaient une glace en plein soleil et... allez demander à tous les gens qui sont heureux de me passer un tit bout de bonheur. Ya surement là de quoi écrire un beau livre. Il faut juste oser. Savoir oser. Mais à force, j'apprendrais. Promis, juré. Et pis un jour, je visiterais les villes de France, au soleil, les bourgades, je...
Voilà. Tout un monde de rêve. Jpourrais continuer longtemps comme ça tu sais?
Mais je le ferais. Il s'agit juste d'organiser, de ne pas avoir la flemme. D'apprendre à conduire.
D'apprendre à vivre.
Il s'agit juste d'apprendre à vivre.
mardi 6 juin 2006
bwahaaac
donc, bac dac
d'aillleurs, ça veut dire quoi, baccalaureat? c'est un mot bizarre... pis bac, on nous en parle depuis le CP, du bac, ms c'est pas si dur que ça de mélanger les lettres de l'alphabet... abc, cba, cab... c'est jamais qu'une permutation de n = 3 lettres.. mais on va permuter où exactement? dans le noble cercle des gens qui peuvent dire passe-le-bac-d'abord? ou dans l'adultanat? ou dans rien du tout, parce que ce bac à la con, dont on nous rebâche depuis tant d'années, il est tellement simple... (et c'est bien pour ça qu'il faut pas se planter... (se planter en terre, rester en bac à fleur... quel horreur !))
bac. j'en parlais hier à mes très jeunes cousins, pour qu'eux aussi en entende parler depuis une éternité quand à leur tour ils le passeront, bac, stupide examen avec 80% de réussite... si tous les candidats rendaient copie blanche, ils bidouilleraient le coeff de la note de sport pour que 80% des candidats... alors voilà, comme c'est au final le sport le plus important, je suis moi aussi dans le marathon, une année en une semaine... on dirait un slogan publicitaire. marrant, je ne trouve pas, mais bon, c'est un expérience comme un autre, ma toute première semaine d'examen...
mais, là ou je me suis fait avoir quand même, c'est que j'avais prévu 2 années de glandes en plus, deux années de délicieuses ignorances... et nan ! pas. Mais je maintiens, je suis trop jeune pour passer le bac, ils devraient nous préserver plus longtemps, nous autres pauvres coeurs sensibles, avec une limite d'âge, comme pour le service militaire...
mais j'aurais ptet une glorieuse médaille... avec une belle mention TB, Trucidée Bravement...
samedi 27 mai 2006
vendredi soir...
Sommeil. trop longues heures d’éveil, trop longues heures l’esprit vide et creux. Rien ne passe. Rien de nouveau, rien qui ne vienne de moi. Un peu, le bruit des autres, parfois, me traverse… un long beep, assourdissant. et vide.
Peu à peu. Sur la fin, quand le dernier souffle est parti et la dernière parole prononcée, et le rideau roulé, il n’y a plus rien. ma pensée s’appuyait de son poids sur le théâtre, elle le suivait, le jugeait parfois. Le film est fini. ma pensée comme un vieillard sans bâton s’écroule. Cherche un nouveau guide.
[Je n’ai pas écrit depuis longtemps !]
Reprendre le chant des mots, leur sûreté, leur absolu, un moment dans le silence dans le trouble retrouver l’assurance. Savoir Exprimer ce que l’on ressent.
Pensée chahutée, écrasée au sol. Elle s’est élevée. Envolée, partie. [laver la fatigue de mon visage comme on en enlève la poussière !] La pensée envolée, impossible de la retenir au sol, l’effort est trop grand, la fatigue est trop intense. La pensée envolée parce qu’elle ne pouvait rien faire d’autre. Réfugiée dans les yeux. Grands ouverts, ébahis, comme le filtre d’un appareil photo, ils impressionnent. [on se rend compte après qu’ils se ferment avec soulagement] Le rouge et le vert dans le gris de la Ville. La Ville, dans le film. Les couleurs, fortes, vives, brûlantes, s’impriment dans la rétine comme la lumière sur du nitrate d’argent [physique]. Elles créent et dessinent mille harmonies et toutes les banalités de la vie quotidienne se muent en œuvre d’art. Comme si on choisissait si bien les mots d’un long texte ennuyeux qu’ils constituent des vers. Nos vers, les Siens, mais l’impression merveilleuse : c’est beau. Et le réconfort.
L’univers matériel glisse autour de nous et on dérive maladroitement dedans comme un enfant cherche son équilibre.
Dans les pensés, le calme, réconfort – savoir qu’au pas suivant, une autre œuvre d’art – cadrage merveilleux des yeux – nous ouvrira ses portes et son univers, savoir que la fleur suivante nous accueillera, et dans le long voyage, quelques pas à peine, nul besoin de se reposer dans la réalité, dans le monde froid, matériel et laid…
Et la lumière, les couleurs trop brillantes - une simple lampe m’aveugle et brûle comme si c’était le soleil – comme une gigantesque photo sur les murs de la Ville – et au milieu des rectangles brillants, souvenirs vernis sur la table du salon, deux fleurs violettes, fines, délicates et tremblantes, deux fleurs qui sitôt éveillées disent qu’elles vont faner ; connaissez-vous, parisien, la beauté, la délicatesse de deux lampadaires sur le point de s’allumer, deux lampadaires violets et délicats comme les pétales de la beauté qui doucement apparaissent sous mon regard fatigué, et se découpent tranquillement sur la ville.
Elle est grise, vois-tu, mais pas de la même manière que d’habitude, mille gris colorés, superbes. Et ces deux lampadaires mauves, pétales diaphanes délicatement posés.
lundi 15 mai 2006
Mercish !
A califourchon sur le toit rose et bleu de la fac de médecine - rose du coté du soleil levant, vivant, bleu dans la nuit fuyante - le regard clair d'un enfant dominait la ville, et la lumière de ses yeux dansait légèrement, sur le fait du toit à quelque pas devant
Dans le clair matin, l'air claquant, glacial, avait dégagé le ciel de ses nuages et il rapportait de Russie le vent des plaines et un soleil gercé
Sur le fait du toit quelques moineaux transis enfouissaient leurs têtes plus profond dans les plumes et même les pigeons se tenaient en respect à quelques toits de là
A la fac de médecine une foule d'étudiants effrénés venait passer l'oral et chacun dans leur monde oubliait de répondre au sourire du soleil
Sur le fait du toit, les rêves de la cité valsaient riaient jouaient, les rêves dégringolaient sur la foule effarée.
vendredi 12 mai 2006
A la folle poursuite des mots, dans un univers rocambolesque...
Regarde, c'est un vrai univers : il a une raison d'être, un sens, il a une unité.
Unité. Dans son délire, dans sa danse folle avec l'imagination, sous les projecteurs de rêves, Prévert a créé un univers, , irrationel et délirant, incompréhensible et poétique, un univers dans lequel lui et sa poësie sont seuls maîtres...
J'aurais aimé pouvoir me glisser un seul jour dans la tête de Prévert - oui, je sais, le pouvoir de l'écrivain. Mais il y a des choses qu'on n'a pas envie d'inventer.
Il a créé un monde dans lequel il peut s'affoler tant qu'il veut, délirer et s'envoler sans pour autant quitter sa réalité. Délirer, et nous emporter sur ces ailes dans son monde merveilleux, loin de la physique et du bac, loin de moi... dans son délire.
[insouciance et précision... ou la perfection insoupçonnée. On va dire qu'il reste du travail !]
mardi 9 mai 2006
aha
Dans l'oasis aux milles couleurs, une portée ondulée et le vide des mots, oh, l'univers est désert, dessert, sur les îles flottantes, supernova attaquées par la cuillère et caramel lumineux (on ne vous a jamais parlé de la nature corpusculo-ondulatoire du caramel??), donc échappant au vide de la crème anglaise, le petit prince sur son ilot de blanc d'oeuf contemple avec amertume le confetti rouge qu'il cultive en vain...
Et le petit penicilline s'en va tristement apprivoiser le lactoserum : dis, dessine moi un granulocyte s'il vous plaît...
lundi 8 mai 2006
Alors voilà, donc, je voulais vous dire...
Ben bonne lecture ! (oui, je sais, là ya rien à lire, mais ça va venir, ya pas de souci !!)