vendredi 30 novembre 2007

Je suis trop fatiguée, il ne faut pas écouter ce que je dis.


Quand j'étais petit, vers 8 - 9 ans peut-être, une de mes craintes, précise et récurrente, c'était de me réveiller un matin, de me rendre compte que j'avais 5 ans, que j'avais rêvé ma vie et que tout était à recommencer.
Mais j'avais tort d'avoir peur de cela, ce qu'on a fait, on peut le refaire. J'ai 5 ans, je rentre en 6e, et je ne sais pas écrire.

Il y a le maquillage et la théorie de l'attachement.

Qui s'accélère comme la valse.
La valse à mille temps.
Et puis, le silence se fait dans un bruit de détonation. Le calme reflux de l'Océan.
Quelque part, dans Paris. Il y a les quais de Seine, le soleil, la rivière de diamants et - il y a des moments où j'ai envie d'écrire


qu'il n'y a pas de réponses, qu'il n'y a que des moments où il n'y a plus de questions



je sais depuis déjà que l'on meurt de hasard
en allongeant le pas

mercredi 21 novembre 2007

éMue

Aujourd'hui, j'ai eu mon premier cours de médecine.

Avec un vrai prof, avec un vrai médecin, avec un vrai humain, tout à la fois. Qui ouvre des perspectives. Des boulevards même. La complexicité, les difficultés, l'intêret de la médecine.
Il paraît qu'il faut aimer les maladies, et aimer encore plus les malades, pour être clinicien. Il paraît plein de choses magiques. Lui, il avait pas le nez collé sur le microscope, glué sur les articles médicaux, sur les noms barbares...

"Médecine : Science des maladies
Arts de malades
peu de personnes peuvent se targuer d'être les deux à la fois, artistes et scientifiques."

Il nous a parlé de relation médecin malade, mais avec des vrais mots, des mots français, des mots qui ont du sens, du pouvoir.
Il nous as dit que seuls les soignants et les bourreaux utilisaient le terme "patient" pour parler de leurs clients.

L'amphi était bourré, et les gens on applaudi. Il a finit 30minutes en retard, mais jcrois que personne s'en ait rendu compte.



J'ai eu mon premier cours de médecine ^v^

dimanche 18 novembre 2007

Rue89 : Sa Majesté met la main sur la presse. Je suis sur le cul, je comprends pas comment on en arrive là. Vous qui avez le nez dans l'histoire, les révolutions, républiques et démocratie, les rapports de force... j'aimerais bien être papa, pour avoir des explications, des opinions et des prévisions justes sur ces problèmes. Je lui demanderais. Cela me donne envie d'étudier l'histoire et tout, mais je sais que ça m'interesse pas assez. Jfinirais ptet par me connaître.

Sinon, je vais bien. Lustucru.
Je ne travaille pas, et ça devient embêtant.
Tralala.
Sarko. (grosse grimace dégoutée)


:)

samedi 10 novembre 2007

Comme elle a fait des progrès, la petite fille de 7 ans qui hurlait tapait du pied et se roulait par terre dans la cuisine de Fontenays, la gamine de 4e qui prenait la mouche et partait en boudant, blessée, et qui ralait des heures entières parce qu'elle se trouvait en voyage avec ses parents... Sans réussir, comme Pierre, à obtenir ce que je veux tout en étant agréable à tout le monde, j'ai pu inverser la situation et laisser ma mère, trépignante et impuissante devant le fait accompli : je ne pars pas à San Francisco avec eux.
Et pourtant parfois, absurde et ridicule, surgit la gamine énervée...
Dans les deux sens? non, dans mon sens, pour repayer toutes ces choses que tu ne soupçonnes pas, dans mon sens, pour ne pas être celle qui souffre, dans mon sens, froidement et cruellement, dans mon sens, pour être la plus forte.
J'ai tort, je le sais, et je m'en fous.