vendredi 9 juin 2006

Thelma and Louise

And yes, me too, mais bon que voulez vous, les grands esprits se rencontrent, alors pourquoi pas les petits?

some funny feeling... ish, qu'elles sont belles ! je n'ai qu'une envie : partir, m'enfuir, après tout, les routes de France sont belles aussi, partir, sans se soucier de rien, j'ai 1000francs sur mon compte en banque, ensuite... envie de filer, de m'amuser, de plus avoir de limite, vous connaissez ce jeu débile, le mille bornes ? c'est à qui stoppera le mieux l'autre, et je vois pas pourquoi je pourrais pas m'amuser (et c'est là que tu te sens coincée, complètement coincée. aussi, il fallait faire autrement ! ) oui, partir, mais avec qui? dis, les filles, vous venez avec moi? non, pas pour jouer aux enfants sages en bretagne, mais partir, vraiment, lulu au volant, s'en aller ! on descend jusqu'à Marseille, on récupère la tite chose et un beau bateau, oui, même un first, avec des panneaux solaires et une bibliothèque, et on s'en va ! j'aimerais passer en Corse, un coup d'oeil à Venise, quelques jours dans les îles Croates, elles étaient si belles ! et aussi un coucou à Alaya, j'aime les pistaches... elle guetterait de son pistachier, se balancerait au dessus de l'eau... venez, on va se jouer de la vitesse et du vent, galoper sans fin, à toute allure dans le sable, et pis se baigner dans la mer, venez, on va rire, rire à en perdre le souffle, rire de bonheur, rire comme si je me balançais dans un hamac multicolore, rire parce que le goûtdurisque me fait des guili dans le ventre... rire parce que merde, pourquoi pas? rire parce que nous sommes dans notre vie, dans notre ville, les Dieux.

Rire.
Voilà.
Postée sur ma fenêtre.
Là, pour un moment, mon futur est bien plus riant que mon présent, et dans une tite semaine, ce sera vraiment bien, et cela vite englouti, évanoui, et il n'y aura ensuite plus que l'année prochaine, et moi j'ai peur, peur, peur.
Partez avec moi !
Pourquoi on se fait chier, ça sert à quoi tout ça?? vnez, on s'en va, à quoi bon le bac, quand on en aura enfin fini avec le merdier, les études, le boulot, on aura 75ans, et mal aux jambes... et vraiment vraiment, quand je vois mes grand-mères, ça ne donne pas du tout du tout envie.
Je dois être fatiguée, oui, probablement. Un peu folle aussi, c'est toujours ce que je me dis, mais ce n'est pas très réconfortant. Ou alors un peu trop d'émotion, de bazard, un peu trop depuis... depuis une bonne semaine. et encore une bonne semaine. Jveux bien finir sur les genous, mais je veux finir.
Je veux finir. Ou ne pas commencer.
Aller à la gare, et prendre le premier train en partance. Prendre un vélo, et partir en France, visiter. Juste marcher dans les villes, achetez des fleurs, du pain et du jambon, se promener, regarder les gens, demander au clodo de saint sulpice qui il est, et pis oser taper la discute à ces deux éboueurs qui mangeaient une glace en plein soleil et... allez demander à tous les gens qui sont heureux de me passer un tit bout de bonheur. Ya surement là de quoi écrire un beau livre. Il faut juste oser. Savoir oser. Mais à force, j'apprendrais. Promis, juré. Et pis un jour, je visiterais les villes de France, au soleil, les bourgades, je...
Voilà. Tout un monde de rêve. Jpourrais continuer longtemps comme ça tu sais?
Mais je le ferais. Il s'agit juste d'organiser, de ne pas avoir la flemme. D'apprendre à conduire.
D'apprendre à vivre.
Il s'agit juste d'apprendre à vivre.

2 commentaires:

Lu a dit…

je veux bien t'apprendre à conduire lilou et maman m'a bien appris à planifier... enfin non à faire un planning :p mais par contre j'ai peur de l'eau... on pourrait pas y aller en ULM ou en delta-plane? bon faudrait aussi qu'on apprenne à diriger ces trucs mais mon papa il sait faire il pourrait nous apprendre! c'est dommage que tu ne puisses pas venir admirer la vue qu'on a du haut de mon trapèze de spectacle avec des chatouillis partout de savoir que ta vie tient dans tes mains et d'être fière qu'elles aient tenu!

Anonyme a dit…

Oh, dites, question de bateaux d'avions de trains...
On a un calmar pour nager, un calmar pour voler, aussi, et des ptits quadrupedes pour les porter sur les routes de France, un pas apres l'autre sur les roues du velo...
parfois, j'aimerais que le RER n'atteigne pas la bourgade ou paris, qu'il continue de rouler, comme un train un vrai, et qu'en en sortant on soit vraiment ailleurs - alors on se perd en cartes postales.
Pour ne pas affronter les cartographies. Une semaine...vous saviez, vous, qu'à dix minutes de vélo d'à vingt minutes de paris, y'a des champs, des forets, des lacs?
Et le soleil...on dirait le sud^^