dimanche 16 décembre 2007

m-e-d-i-a

C'est comme un reportage au 20h qui constate que les médias sont de plus en plus alarmistes en montrant une sélection des images les plus choquantes de moment si vite qu'on a du mal à les démeler.
J'ai un peu peur. Comme si on était au dessus de la vague et que tout allait nous tomber dessus en même temps. Enfin, sur les autres, parce que moi, quoiqu'il arrive, ça devrait aller.

Le pays le plus puissant du monde est gouverné par un idiot.
La France est en perte de vitesse, de puissance, de culture, de tout, et on n'a toujours pas d'Europe.
Il y a des gens dans les rues, des gens dans la précarité, ce mot absurde qui ne signifie rien, des gens qui souffrent, qui manquent de choses simples, un toit, du chauffage, à manger, du travail, et toute l'élite de la nation, tous les grands coeurs du pays n'arrivent pas à les leur donner.
Tous les étés, les Royaumes du Nord perdent en moyenne 63 000 km de superficie, et cet été, ils en ont perdu 1 700 000 km. Comme c'est un cercle vicieux (moins il y a de glace, plus ça chauffe), je pense qu'on a atteint le point de non retour du réchauffement climatique, le moment où la machine s'emballe, vous savez, dans les sinusoidales en physique : on passe d'un état d'équilibre à l'autre si l'on réussit à dépasser un certain seuil. Adieu, Blangladesh.
Enfin, la crise qui s'attaque à l'économie... Ils la comparent à la crise de 1929. Il paraît qu'ils comparent toutes les crises à 29. Vous vous souvenez, les longues files de silouhettes grises qui font la queue pour la soupe, dans vos livres d'histoire...
Tous ces gens, les réfugiés climatiques et les "personnes qui tombent dans la précarité", ils vont faire comment?

Alors, voilà, ce soir, j'ai un peu peur, je suis un peu pessimiste. Mais on a attendu très longtemps la troisième guerre mondiale et on continuera surement de l'attendre...